Büchner est une sorte de météorite de la littérature allemande.
Une personne intéréssé par beaucoup de choses et qui sera médecin et scientifique, tout en étant poète et écrivain, sans oublier son statut de révolutionnaire.
Il est mort jeune (23 ans), mais a réussi à mettre en place une oeuvre complexe mais qui a pour thème les injustices sociales.
Il naît en 1813 ( comme Richard Wagner d'ailleurs ) à Godellau dans le grand-duché de Hesse-Darmstadt ( Sud-Ouest de l'actuelle Allemagne) à un moment où les libertés individuelles sont assez limitées par l'aristocratie.
Il fera ses études supérieurs de médecine à Strasbourg ( ville française à ce moment-là) dès 1831 et y sera en contact avec des idées républicaines pour a première fois. Il y rencontre également sa fiancée, Wilhelmine.
De retour en Allemagne pour finir ses études en 1832, il participera à l'agitation politique du moment, en aprticipant notamment à la fête d'Hambach ( Hambacher Fest) en 1833, un rassemblement détudiants qui désiraient l'unité de l'Allemagne et la fin du despotisme des Etats de la Confédération germanique.
En 1835, il est mis sous mandat d'arrêt pour trahison et doit fuir l'Allemagne et trouve refuge dans un premier temps à Strasbourg en France ( où il écrit en 1835 en à peine deux mois son drame le plus célèbre
La mort de Danton, ainsi que son unique nouvelle
Lenz ), puis à Zurich en Suisse.
Il continuera ses recherche scientifiques dans cette dernière ville et y obtiendra un poste de professeur adjoint à la faculté de médecine.
Il y continuera son activité littéaire, en écrivant la comédie
Léonce et Léna, en 1836.
En février 1837, il tombe gravement malade et meurt du typhus.
son frère fera publier sa dernière oeuvre inachevée,
Woyzeck.
Son oeuvre prometteuse, interrompue par sa mort précoce laisse entrevoir une personne engagée dans la lutte sociale et la dictature dont les personnages laissent parfois percevoir son désabusement par rapport à la vie.
Son oeuvre ne sera connu du grand public que longtemps après sa mort ( à peu près vers 1914), où l'originalité de son esprit seront mis en avant. Cela conduira à la création, en 1923, du prestigieux prix littéraire portant son nom, le Georg-Büchner-Preis, une sorte d'équivalent de notre prix Goncourt.
Je ne sais pas ce que vous inspire cette auteur, peut être que vous connaissez certaines de ses oeuvres. En tous cas, dans les pays germanophones, on passe rarement à travers de son étude en lycée ou à la fac !
Mon asso de théâtre a d'ailleurs joué
Léonce et Léna l'année dernière.
Voilà les photos si ça vous intéresse :
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