LEWIS CARROLL

Voilà, aujourd'hui, je suis passée à la librairie et revenue avec, pour reprendre le terme très juste de Josephine, ce "petit trésor" dans mon panier d'osier. J'ai lu quatre ou cinq lettres, et ce que je peux dire, après un long soupir, c'est que je regrette de n'avoir pas eu un tel ami, durant mon enfance.
Dans une des lettres, il décrit, à la petite fille, le programme de visite à la royal academy d'une façon peu anodine, à sa façon, dans le ton espiègle et absurde. Par exemple, ce qu'il prévoit de lui faire, à la fin de la visite:
" Et quand vous serez complètement épuisée, je vous mettrai dans un fiacre et dirai au cocher où vous habitez, mais qu'il ne doit pas prendre la peine de vous conduire jusqu'au bout, il pourra vous déposer où bon lui semblera et vous, marcher le reste du chemin."

Bien entendu, il ne le fera pas, un extrait de son journal indique qu'il l'a bel et bien ramenée chez elle.

J'aime sa manière de "jouer" avec elle, de la taquiner, mais c'est peut-être pas le bon mot. Et en même temps, il paraît si flegmatique.

Pourtant, la pédophilie féminine, même si plus rare, existe. Ce qui prouve les oeillères que nous pouvons avoir...
Lewis Carroll et J.M Barrie, dans une moindre mesure, E.H Shepard, ont tous ce talent de "jouer" avec les enfants : les lettres écrites en code, celles que l'on ne peut lire qu'en les reflétant dans le miroir, les lettres signées d'un personnage... des hommes qui savent ce qui plait aux enfants. Quant à l'aspect flegmatique de Carroll, je le vois dans la plupart des photographies du Monsieur. Un air parfois presque endormi...

J'ai été en admiration devant cette pub :