J'avais lu ce conte il y a déjà un petit moment, je l'avais même fait étudié à mes élèves autrichiens !
Qu'est-ce qui en ressort après ces quelques temps. Un conte assez dur comme le Sapin. Si je me souviens bien, c'était une sorte d'envie impossible qui finit par le consumer tout entier, celle d'aller voir le poêle. Désir assez contre-nature pour un homme du froid.
Désir idiot selon Andersen car le bonhomme de neige pourrait très bien rester dans son froid qu'il aime tant.
Je pense que c'est le désir de changement alors qu'on s'ennuie que fustige l'auteur dans le conte. On est pas loin du Sapin mais à une échelle plus réduite, quoique le bonhomme de neige meurt à la fin de la chaleur qu'il avait tant voulu sentir près du poêle.
Je ne connaissais pas Andersen sous cet angle critique de la société, mais quand il le fait c'est de manière réaliste, ce qui rend ce style de conte assez acéré. Mais ce n'est que pour miuex se remettre en cause !